Dans notre secteur, cela peut être fait en optimisant la performance énergétique des nombreux bâtiments vétustes et souvent mal isolés. Construites en moyenne en 1964 et avec une superficie de 132 m², les maisons belges sont parmi les plus grandes, les plus anciennes et les plus énergivores d’Europe.
Nos habitations consomment pas moins de 40 % d’énergie de plus que la moyenne européenne. Et plus de 95 % des habitations ne répondent pas aux normes énergétiques de 2050. Si nous voulons atteindre les objectifs climatiques, nous devons optimiser la performance énergétique de deux millions de logements à court terme. Le défi est énorme, car cela représente 11 maisons par heure !
La meilleure façon de lutter contre le gaspillage énergétique dans les bâtiments existants est d’isoler correctement l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment. L’énergie avec l’empreinte carbone la plus faible est celle que vous n’utilisez pas. Cela doit être la principale priorité lorsque l’on envisage l’avenir.
Une bonne isolation permet non seulement de réduire les émissions de CO2, mais elle offre également un meilleur confort et permet de réduire les factures énergétiques. Elle augmente en outre considérablement la valeur de l’habitation.
Mais comment faire ?
Première chose à noter : l’isolation n’est pas un élément indépendant. Elle fait partie de la structure du bâtiment et doit former un système cohérent : à l’extérieur, l’isolation doit être protégée des intempéries. À l’intérieur, un frein-vapeur étanche à l’air est nécessaire.
Il est essentiel que l’espace entre la couche extérieure étanche au vent (fonction normalement assurée par la sous-toiture dans les toits en pente) et la couche intérieure étanche à l’air (frein-vapeur dans les toits en pente) soit entièrement rempli d’isolant, sans cavités ni lames d’air intermédiaires.
Il est également important d’assurer la continuité de l’étanchéité à l’air. Dans le cas contraire, vous risqueriez d’avoir des courants d’air indésirables, notamment à cause des variations de pression à l’extérieur, et à de l’effet cheminée à l’intérieur (montée de l’air chaud).
Ces courants d’air réduisent l’effet isolant et peuvent entraîner de la condensation, des dommages au bâtiment et une diminution du confort.
Par exemple : un toit plat en bois chaud, sous lequel l’air extérieur pénètre sous l’effet de la pression extérieure via les zones non comblées entre les poutres, et se mélange à l’air chaud intérieur, avant d’être aspiré vers l’extérieur en raison de la différence de pression. Le résultat : un court-circuit d’air extérieur sous la couche d’isolation.
Exemple de mise en œuvre correcte : veillez à combler totalement les cavités, et soignez les raccords étanches à l’air. Il s’agit ici d’une rénovation, et le toit plat chaud a été doté d’une épaisse couche d’isolant appliquée par l’intérieur entre les poutres. Cette isolation est parfaitement raccordée à l’isolation intérieure des murs.
Les règles de base de l’isolation thermique sont donc simples. Les mettre en pratique est par contre plus compliqué.
Les défis concrets de la rénovation
S’agit-il d’un toit en pente ou d’un toit plat ? Un revêtement intérieur ou extérieur ? La façade est-elle protégée, classée ? Quelle épaisseur d’isolant peut-on poser ? S’agit-il de murs creux ? Quels sont les matériaux déjà utilisés ? Dans quel état se trouvent ces matériaux ? Y a-t-il une sous-toiture ? Des murs de biais ? Y a-t-il des chevrons en bois non traité ? Ou des formes irrégulières et des raccords difficiles ? Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses questions purement pratiques de la rénovation énergétique.
Il est également important de prendre en compte les attentes du client en matière de confort de vie et d’acoustique. Et n’oubliez pas les exigences en matière de sécurité incendie !
Il est essentiel de comprendre qu’il n’existe pas de solution toute faite. Lors de chaque projet de rénovation, il est nécessaire de rechercher le produit et le système qui répondent le mieux aux besoins et aux exigences.
La gamme ISOPROC pour une approche sur mesure
ISOPROC, importateur et fabricant de matériaux écoénergétiques, propose des solutions globales pour bien isoler et assurer l’étanchéité de l’enveloppe du bâtiment.
Nos produits, notre connaissance et notre expérience vous permettent de réaliser concrètement ce qui est prévu théoriquement. Notre objectif? Des bâtiments sains, prêts pour 2050 et au-delà.
Tous ces produits se combinent aisément en une solution appropriée pour la post-isolation des toitures (également en sarking, avec une isolation acoustique et une protection contre la surchauffe), pour l’isolation des murs, des planchers (de grenier).
En n’explosant pas les budgets, évidemment.
Aussi pour le patrimoine et la réaffectation des bâtiments
En raison de leurs excellentes prestations, les produits ISOPROC sont également utilisés dans les projets de réaffectation des bâtiments classés ou à valeur patrimoniale.
Parmi ceux-ci, on peut citer la gare de Schaerbeek (maintenant le Musée du Train), l’église du couvent à Herve (maintenant des appartements), l’ancienne piscine de Malines (maintenant un hôtel), l’abattoir d’Eupen (maintenant un centre culturel), etc.
Découvrez également notre solution pour l'isolation des voûtes (cliquer ici).
Faible impact environnemental
ISOPROC veut que ses solutions techniques permettent de construire les bâtiments de demain, tout en démontrant un très faible impact environnemental. C’est pourquoi nous accordons une grande importance à nos déclarations environnementales B-EPD (reprises dans TOTEM), PEFC et Produit Biosourcé / Filière Wallonne.
Les rénovations sont des projets de construction à part entière, où il faut tenir compte de l’utilisation de l’espace, de la consommation d’énergie et du choix des matériaux.
Conseils techniques, cahiers des charges, formations ?
Soyez serein également quant à vos projets de rénovation.
ISOPROC (en collaboration avec Renoscripto)