En prenant en considération l’impact environnemental des matériaux et de la consommation d’énergie opérationnelle, le secteur du bâtiment est responsable en Europe de 50% de l’utilisation des ressources, et d’un tiers de la production des déchets.
Participation du secteur européen de la construction dans l’épuisement des ressources, la consommation d’énergie primaire, la production de déchets et l’émission de CO2. Chiffres: EUROSTAT, Chiffres-clé de l’Europe, éditions 2016 et 2017. Image: consortium TOTEM..
Actuellement il y a beaucoup à faire pour le changement climatique, et on s’attèle à limiter les pertes d’énergie pour le chauffage.
Les choix des méthodes constructives et des matériaux ont dès lors plus de poids dans l’impact environnemental d’un bâtiment.
Sur base d’un exemple, le graphique ci-dessous illustre le coût environnemental d’1 m² de paroi, suivant la méthode TOTEM (voir plus loin dans cet article).
Regardons les résultats pour un mur à coulisse typique belge avec isolation en PUR, de différentes épaisseurs.
Sur base de ce graphique, on peut conclure que :
La construction durable est donc un puzzle dont il faut assembler toutes les pièces correctement. Chez ISOPROC, on se concentre en premier lieu sur la combinaison de l’impact environnemental de la consommation d’énergie, et des matériaux.
Dans la suite de cet article, nous expliquons l’importance de la méthode TOTEM, et démontrons OJECTIVEMENT, à l’aide de notre nouvelle déclaration environnementale B-EPD, que l’impact environnemental de la cellulose iQ3 est très limité par rapport aux autres matériaux.
Objectivement? L'importance de la méthode TOTEM pour avoir une vision totale de l'impact environnemental.
Arrêtons-nous un instant sur la base de la méthode TOTEM : B-EPD et ACV.
B-EPD, la nouvelle déclaration environnementale belge
Une EPD ou déclaration environnementale, est un document qui exprime de façon standardisée les résultats d’une analyse de cycle de vie (ACV).
Qn’est-ce qu’une ACV?
Une ACV met en lumière tous les flux entrants et sortants d’un produit (énergie, déchets, matières premières, émissions, …). Ces flux sont pondérés par l’importance qu’ils ont sur les indicateurs environnementaux, comme par exemple le changement climatique, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution des sols, la toxicité, ….
Une ACV couvre idéalement la durée de vie TOTALE du produit considéré. Pour un matériau de construction, il s’agit par exemple de l’extraction des matières premières, de la fabrication en usine, du transport et de l’installation sur le chantier, de l’entretien le cas échéant, de la démolition et de l’évacuation des déchets. On parle alors d’ACV cradle-to-GRAVE (=du berceau à la tombe).
Note : Les ACV ne sont pas toutes cradle-to-GRAVE. Il y a aussi l’ACV cradle-to-GATE (= du berceau au quai), qui ne tient compte que des impacts environnementaux jusqu’à la production, et s’arrête à la sortie de l’usine.
Pour les matériaux de construction, l’autorité belge fédérale a décider de créer une B-EPD (EPD belge), une déclaration environnementale belge, avec deux objectifs :
Soyez serein ! La cellulose iQ3 a une des premières B-EPB cradle-to-grave qui est reprise dans la base de données.
TOTEM, outil de calcul pour les concepteurs et professionnels de la construction
Attention ! Posséder une B-EPD ne signifie pas automatiquement qu’un produit est bon pour l’environnement.
Pour savoir quel est l’impact d’un produit sur l’environnement, il faut interpréter la B-EPD. C’est en général assez compliqué.
De plus, dans le monde de la construction, cela a peu de sens de comparer l’impact environnemental purement au niveau des produits eux-mêmes. En effet, il est important de comparer des éléments avec des caractéristiques fonctionnelles identiques (comparer des poires avec des poires !). Par exemple, cela n’a pas de sens de comparer la cellulose iQ3 avec une plaque de PUR de même résistance thermique : les méthodes d’installation, les domaines d’application et les types de parois sont en effet complètement différents.
C’est pourquoi il est plus utile de comparer des éléments de parois (par exemple 2 parois avec la même valeur U, et le même niveau de finition), ou des parties de bâtiments ; de cette comparaison, on peut alors tirer des conclusions sur les matériaux eux-mêmes.
C’est dans cet esprit que l’outil TOTEM a été développé. Il permet aux concepteurs, maîtres d’ouvrage et autres professionnels de la construction, d’analyser facilement l’impact environnemental d’une partie de bâtiment ou d’un bâtiment entier, et ainsi les incite à choisir les alternatives les plus favorables pour l’environnement.
TOTEM convertit les informations sur l’impact environnemental, issues des B-EPD et des ACV, en coût environnemental exprimé en euros.
De cette façon, TOTEM permet de comparer des (parties de) bâtiments pendant toute la durée de vie du bâtiment.
Même si l’aménagement du territoire, le type de construction, les aspects sociaux, … ne sont pas (encore) pris en compte, et même s’il y a encore du chemin à faire pour intégrer l’approche de l’économie circulaire (on peut quand même déjà indiquer qu’un élément peut être réutilisé), l’approche de TOTEM et de B-EPD est celle qui se rapproche le plus d’une APPROCHE GLOBALE de la durabilité.
Et de plus … TOTEM est soutenu par les différentes autorités en Belgique, et basé sur les normes européennes.
En faisant cet exercice pour plusieurs types de parois, vous constaterez les excellentes prestations environnementales de la cellulose iQ3. Poursuivez donc la lecture de ce texte.
D’abord encore quelques remarques à propos de TOTEM:
Source: consortium TOTEM
Quelles performances atteint la cellulose iQ3 ? Passons aux comparaisons !
Pour le moment il n’est pas encore possible d’utiliser les données B-EPD de la cellulose iQ3 dans TOTEM. Mais si vous connaissez la méthodologie de calcul, vous pouvez déjà faire certains calculs. Pour une description complète de la paroi et plus d’information sur la méthodologie de calcul, voyez notre article étendu (à demander via info@isoproc.be).
Dans ce calcul :
Influence du type d’isolant sur le coût environnemental d’une paroi en ossature bois vs. un mur à coulisse maçonné
On peut en conclure que:
Conclusion: Vous avez raison d’isoler avec iQ3. Vous n’avez pas seulement un isolant extrèmement performant, en fait vous avez un des isolants avec l’impact climatique et environnemental le plus faible !
Mais pourquoi isoler avec la cellulose iQ3 est-il tellement bon pour le climat et pour l'environnement? Quelles sont les principaux avantages climatiques et environnementaux de la cellulose iQ3? Que mettons-nous en oeuvre pour y arriver?
C’est très simple. On fait tout chez ISOPROC, pour minimiser l’impact environnemental de la cellulose iQ3.
Et donc on était extrêmement contents que la B-EPD de la cellulose iQ3 soit reprise dans la base de données B-EPD comme première B-EPD cradle-to-grave entièrement accessible et objective, ce qui a permis d’attester l’impact environnemental faible de la cellulose iQ3.
Avec la cellulose iq3, on combine :
une réduction significative des besoins en énergie des bâtiments :
circularité :
un stockage de CO2:
ancrage local :
Un procédé de fabrication nécessitant très peu d’énergie :
Conclusion
iQ3 n’est donc pas seulement un bon matériau isolant avec de bonnes performances en sécurité incendie, régulation d’humidité, acoustique, …
Isoler avec iQ3 est bon pour le climat !
Et nous en sommes fiers.
Lisez notre article étendu
Vous y trouverez plus d’informations sur les B-EPD, TOTEM, et sur les calculs réalisés et leur interprétation. Demandez-le via info@isoproc.be.
Disclaimer
Ce texte et l’article étendu ont été rédigés avec le plus grand soin. Il n’est néanmoins pas exclus qu’une erreur se soit glissée dans le texte et/ou que certains points soient mal interprétés.
Le choix de la laine minérale comme produit comparé est lié à la part de marché importante occupée par ce produit dans le secteur de la construction ; et certainement PAS à cause de suppositions sur son impact environnemental. Nous conseillons à chacun de comparer eux-mêmes la cellulose iQ3 avec d’autres produits de la base de données B-EPD.
Le texte n’a pas été relu par une tierce partie pour d’éventuelles fautes.
Il est basé sur la méthode de calcul actuel (juin 2020) et les données produit disponibles. Au fur et à mesure de l’évolution de l’outil de calcul et de la disponibilité de données, ISOPROC s’efforcera d’actualiser ses calculs.
Les questions et remarques sont toujours les bienvenues chez ISOPROC..
ISOPROC